Le pape François cherche à mettre fin à l’isolement de Cuba

Dans une démarche diplomatique cruciale, Jorge Mario Bergoglio, le pape François, accueillera les présidents cubain et brésilien au Vatican les 20 et 21 juin. Il est évident que le souverain pontife s’efforce de sortir Cuba de son isolement causé par le blocus américain et sa présence injustifiée sur la liste des États soutenant le terrorisme.

Après sa visite à La Havane en 2015, il est à se demander si le pape François ira jusqu’à demander la levée des sanctions qui ont plongé la Grande Île dans l’une de ses pires crises depuis la période post-soviétique. La coïncidence de la visite du président cubain Miguel Diaz-Canel avec celle de son homologue brésilien, Lula, laisse entrevoir le rôle que le Brésil pourrait jouer pour instaurer la paix.

Ce n’est pas la première fois que le pape prend ses distances vis-à-vis des États-Unis. En 2013, il s’était déjà opposé à une intervention armée en Syrie. Cinq ans plus tard, il a ouvertement critiqué le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien