Dans une récente déclaration du tabloïd kényan The Star en date du 17 janvier, il est rapporté que les policiers kényans, ayant achevé leur formation, sont prêts à être déployés en Haïti. Selon nos sources, l’Unité de déploiement rapide, l’Unité anti-vol, l’Unité des services généraux et l’Unité de patrouille frontalière ont conclu leur formation le 4 janvier dernier.
Cependant, l’issue du déploiement dépend de la décision de la cour de Nairobi, qui statuera sur la question le 26 janvier prochain. Si la cour autorise le déploiement, les policiers recevront leurs diplômes au siège du General Service Unit (GSU) à Ruiru avant de quitter le Kenya.
Il est crucial de souligner que le juge de la Haute Cour Chacha Mwita a précédemment déclaré que l’affaire serait tranchée le 26 janvier. Cette décision fait suite à une poursuite initiée par Ekuru Aukot, chef du parti d’opposition Thirdway Alliance, qui cherche à bloquer la mission de maintien de la paix, alléguant que le Kenya n’a pas ratifié de loi ou de traité autorisant un tel déploiement.
En octobre de l’année dernière, malgré ces contestations, le Cabinet a approuvé le déploiement de 1 000 policiers en Haïti. Si le mouvement révolutionnaire dirigé par l’ancien chef rebelle Guy Philippe n’est pas réalisé dans la semaine prochaine, il pourrait être compromis, car les forces kényanes sont prévues pour arriver avant le 7 février, selon nos informations.
L’équipe utilisera l’uniforme vert jungle de l’unité des services généraux comme tenue de combat officielle pendant son séjour en Haïti. Le Kenya prendra le commandement des opérations, supervisant environ 3 000 personnes. Les officiers seront équipés de fusils AK-47, et d’autres nations telles que le Chili, la Jamaïque, la Grenade, le Paraguay, le Burundi, le Tchad, le Nigeria et Maurice contribueront également au contingent multinational.
Toutefois, l’issue de cette mission dépendra largement de la décision judiciaire attendue la semaine prochaine.

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